En septembre 2000, lors du Sommet du millénaire des Nations unies, les dirigeants du monde entier ont développé un projet visant à réduire la pauvreté de moitié, et à améliorer le bien-être des plus démunis. Cet objectif global s’est traduit par huit objectifs spécifiques et mesurables : les Objectifs du millénaire pour le développement.
En 2014, le DFID a lancé le programme WASH axé sur les résultats pour appuyer la réalisation de l’objectif 7 : « Garantir un environnement durable ». Une des cibles sous-jacentes était de réduire de moitié, d’ici 2015, la part de la population mondiale n’ayant pas accès de façon durable à l’eau potable et salubre ni à des installations sanitaires de base.
Le programme WASH du DFID basé sur les résultats cherchait à fournir des services d’eau, d’hygiène et d’assainissement à 4,5 millions de personnes d’ici décembre 2015 et de consolider les systèmes nationaux et locaux, en renforçant les capacités à garantir des interventions durables. Le consortium SWIFT est l’un des trois consortiums qui cherche à remplir cet objectif.
Le programme WASH du DFID axé sur les résultats est exécuté par trois consortiums ainsi que plusieurs partenaires de mise en œuvre en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.
Le consortium SWIFT est dirigé par Oxfam, en collaboration avec Tearfund et ODI en tant que membres internationaux et Water and Sanitation for the Urban Poor (WSUP) en tant qu’associé international. Le consortium SWIFT a fourni des services en eau, assainissement et hygiène à près de 850 000 personnes en RDC et au Kenya.
Le programme en Asie du Sud (SAWRP) est dirigé par Plan UK, avec le soutien de WaterAid, Unilever et WSUP, ainsi que du centre WEDC et d’Ipsos MORI en tant que conseiller en suivi, évaluation et vérification. Le programme SAWRP a fourni des services en eau, assainissement et hygiène au Bangladesh et au Pakistan.
Le programme Sustainable Sanitation and Hygiene for All (SSH4A – Assainissement et hygiène durables pour tous) est mis en œuvre par SNV. Ce programme a fourni des services d’assainissement et d’hygiène à la population au Ghana, en Éthiopie, au Kenya, au Mozambique, au Népal, au Soudan du Sud, en Tanzanie, en Ouganda et en Zambie.
Les trois consortiums sont financés en fonction des résultats. Selon les termes des contrats de financement de ce type, le paiement n’est pas versé sous forme de subvention mais lié aux produits et aux effets, suivis et vérifiés par une organisation tierce. En cas de non réalisation des objectifs dans les délais convenus, le paiement sera annulé.
Le programme WASH du DFID basé sur les résultats est mis en œuvre dans des pays à faible revenu et où il existe d’importants besoins en eau et assainissement, grâce à des activités qui élèvent les normes en matière de services d’eau, d’assainissement et d’hygiène au niveau de celles des Objectifs du millénaire pour le développement.
Le DFID a demandé aux organisations de mise en œuvre du programme de travailler avec un large éventail de parties prenantes, y compris des gouvernements locaux, le secteur privé et diverses communautés, afin de renforcer la durabilité financière et opérationnelle des services. Cela reflète la principale priorité du DFID qui veut que tout bénéfice obtenu s’inscrive dans la durée bien après la fin du programme.
Les résultats devront s’inscrire dans la durée pour que les trois consortiums mettant en œuvre le programme WASH basé sur les résultats reçoivent l’intégralité du paiement. Après la date limite de réalisation des résultats, les consortiums ont deux ans pour maintenir le lien avec les parties prenantes et renforcer les capacités afin de garantir leur durabilité. Si les contrôles effectués en 2017 et en mars 2018 échouent à montrer le caractère durable, le paiement sera réduit.