SWIFT ConsortiumSWIFT Consortium
English
Français
  • À PROPOS DE SWIFT
    • LE PROGRAMME WASH DU DFID AXÉ SUR LES RÉSULTATS
    • FINANCEMENT BASÉ SUR LES RÉSULTATS
    • PROGRAMMES WASH ET DURABILITÉ
  • QUI NOUS SOMMES
    • LES MEMBRES ET ASSOCIÉS INTERNATIONAUX
    • NOS PARTENAIRES DANS LES PAYS
    • ÉQUIPE DE GESTION
  • OÙ NOUS ŒUVRONS
    • KENYA
    • RDC
  • NOS ACTIVITÉS
    • GESTION DURABLE DE L’EAU
    • GESTION DURABLE DE L’ASSAINISSEMENT
    • GESTION DURABLE DE L’HYGIÈNE
  • RESSOURCES
    • PUBLICATIONS
    • TEMOIGNAGES
  • ACTUALITÉS

Semaine mondiale de l’eau : Personne ne devrait être trop pauvre pour boire de l’eau propre

Ce blog a été publie pour la première fois sur www.views-voices.oxfam.org.uk

Pour la Semaine mondiale de l’eau, Louise Medland revient sur les inégalités en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement dans le monde et décrit certains des programmes d’Oxfam qui améliorent les services pour les plus pauvres.
‘L’accès à une eau en quantité suffisante, sûre et abordable, ainsi qu’à un assainissement et à une hygiène adéquats et équitables, peut faire la différence entre la prospérité et la pauvreté, le bien-être et la mauvaise santé et même la vie et la mort. ’ United Nations (2018). Sustainable Development Goal 6 Synthesis Report 2018 on Water and Sanitation
Voici venu le moment de l’année où les professionnels de l’eau et de l’assainissement du monde entier se réunissent à Stockholm pour la Semaine mondiale de l’eau . Le thème de cette année est «l’eau, les écosystèmes et le développement humain», qui reconnaît que l’eau est essentielle au développement humain, mais que nous devons également nous rappeler que les ressources en eau que nous utilisons et les écosystèmes dont nous faisons tous partie sont soumis à de nombreux défis tels que le changement climatique, la pollution croissante et la surexploitation.
Les inégalités d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène ont atteint un niveau record et touchent presque tous les pays. Les plus riches ont le meilleur accès aux services et peuvent dans certains cas empêcher activement les plus pauvres d’atteindre des niveaux d’accès même élémentaires. L’accès à une eau et à un assainissement sûrs et abordables a été reconnu comme un droit human, mais nous sommes toujours dans une situation où moins de 1% du PIB mondial (Produit Intérieur Brut) est consacré aux services d’eau et d’assainissement.
Les dirigeants du Forum économique mondial ont identifié la crise de l’eau comme le principal risque au niveau mondial dans les dix prochaines années. Et il ne s’agit pas seulement de disposer de trop peu d’eau, il s’agit également des situations ou il y aura trop d’eau comme les innondations qui ont récemment touché l’Espagne, la France, le Canada, l’Inde, l’Indonésie et les Philippines.
62% seulement des habitants des pays les moins avancés ont accès à un service d’eau potable de base, contre 89% de la population mondiale. La situation en matière d’assainissement est encore pire: 32% seulement des pays les moins avancés ont accès à des installations sanitaires sûres. Les pays fragiles sont plus en retard que les pays plus stables sur le plan politique, et les communautés rurales sont en retard sur les pays urbains. L’ethnicité est également un facteur critique pour savoir si vous avez accès aux services EHA ou non. Les populations indigènes et tribales représentent plus de 15% des plus pauvres dans le monde, mais représentent moins de 5% de la population mondiale, ce qui signifie qu’elles sont injustement marginalisées et se voient refuser l’accès aux services de base.
Alors, que faisons-nous à ce sujet ? La durabilité, l’accessibilité financière et l’équité des services sont au cœur de toutes nos approches. En République démocratique du Congo (RDC), nous travaillons à fournir un accès durable à l’eau et à l’assainissement dans certaines des zones les plus difficiles d’accès. La RDC dispose de ressources en eau abondantes, mais des décennies de conflit ont entraîné la destruction des infrastructures et un manque chronique d’investissements, laissant de nombreuses personnes sans accès à une eau potable. Oxfam travaille avec des partenaires sur de nouveaux moyens, plus professionnels, de maintenir en état les infrastructures installées. Nous soutenons les associations d’utilisateurs des réseaux d’eau qui gèrent les systèmes d’approvisionnement dans les zones semi-urbaines. Les équipes sont composées de personnes locales qui reçoivent un salaire et les associations emploient également des artisans locaux pour l’exploitation et la maintenance des systèmes d’eau.

Crédit photo : Femmes utilisant un distributeur automatique d’eau dans le comté de Turkana, Kenya. James Origa/Oxfam

Au Kenya, grâce au programme SWIFT , nous avons collaboré avec des sociétés de distribution d’ eau privées locales pour améliorer leurs services et accroître leur transparence financière. En conséquence, ils ont pu continuer à fournir de l’eau propre et abordable, même pendant l’une des sécheresses les plus graves que le Kenya ait connue. Cela change la vie de personnes comme Regina Aemun de Nakwamekwi et des neuf autres membres de sa famille :
‘Nous recevions de l’eau de temps en temps d’un point d’eau local, ce n’était pas une fois par jour mais plutôt une fois par semaine. Nous devions donc souvent aller chercher de l’eau à la rivière. Maintenant, nous n’avons plus à aller loin’
Au Myanmar, Oxfam collabore avec les municipalités et Ernst & Young Enterprise Growth Services pour développer un modèle de tarification à plusieurs niveaux pour la collecte et la gestion des boues de vidange. Nous avons démontré que les municipalités peuvent augmenter la collecte de revenus et étendre leurs services aux plus pauvres en utilisant un modèle de tarification progressive. La croissance des revenus peut financer des améliorations en matière de santé et de sécurité.
D’ici la prochaine Semaine mondiale de l’eau, nos principales priorités sont de continuer à développer de nouveaux partenariats et de faire progresser nos travaux sur les services durables, même dans les contextes les plus difficiles. Nous croyons fermement que personne ne devrait être trop pauvre pour boire de l’eau propre ou utiliser des toilettes sûres.

 


A propos de l’auteure : Louise Medland est conseillère EHA en résilience chez Oxfam. Elle s’intéresse tout particulièrement à la viabilité à long terme des interventions dans le cadre des programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement et à la réduction de la fracture entre les activités humanitaires et les activités de développement.

 


L’expérience d’Oxfam avec le consortium SWIFT
L’expérience d’Oxfam avec le consortium SWIFT
Vérification EHA: in vino veritas, in aqua sanitas
Vérification EHA: in vino veritas, in aqua sanitas

À propos de SWIFT

Depuis 2014, le consortium SWIFT (Sustainable WASH In Fragile ContexTs) vise à fournir un accès à l’eau et à l’assainissement et à encourager l’adoption de pratiques de base en matière d’hygiène en République démocratique du Congo (RDC) et au Kenya. Un ensemble de partenaires met en œuvre les actions de SWIFT dans les deux pays cibles, en collaboration avec les gouvernements ainsi que les fournisseurs d’eau, notamment les entreprises de services publics. Le consortium est mené par Oxfam. Tearfund et Overseas Development Institute (ODI) en sont membres internationaux. Le consortium SWIFT est financé par l’aide reçue du public britannique via le Département du Développement international (DFID) du pays, dans le cadre d’un contrat de « paiement basé sur les résultats ».

Recevoir les dernières nouvelles de SWIFT

View our privacy policy

Membres internationaux

DFID TSO
  • ACCUEIL
  • PLAN DU SITE
  • POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ
  • CONTACT
© 2018 All Rights Reserved. Design dfsc.co.uk
We use cookies to ensure that you have the best experience on our website. If you continue browsing, we’ll assume that you are happy to receive all our cookies. You can change your cookie settings at any time.Acceptez En savoir plus
Politique de confidentialité et relative aux cookies